Formation brune

Représentation et statut

Couleur CMYK
N/A
Couleur RGB
R: 125 G: 125 B: 125
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme incorrect (abandonné)

Nomenclature

Deutsch
Formation brune
Français
Formation brune
Italiano
Formation brune
English
Formation brune
Origine du nom
Unité caractérisée par sa patine brune roussâtre.
Variantes historiques
Formation brune (Pairis & Pairis 1975, Pairis et al. 1992)

Description

Description
Pairis et al. 1992: La sédimentation tertiaire comporte le plus souvent des couches sombres dans sa partie inférieure. En quelques points, ces niveaux sont constitués par une «Formation brune », saumâtre, passant latéralement à une «Formation grise », marine, qui finit par la submerger. Ces formations ont été définies dans la coupe des Grandes-Platières (Pairis et Pairis, 1975) (fig. 8).
Épaisseur
Max. 100 m (Pairis et al. 1992)

Hiérarchie et succession

Unités sus-jacentes

Âge

Âge au sommet
  • Priabonien tardif
Âge à la base
  • Priabonien précoce

Géographie

Extension géographique
Massif de Platé, et très localement dans les Bornes.
Région-type
Grandes-Platières (France)

Références

Définition
Pairis B., Pairis J.L. (1975) : Précisions nouvelles sur le Tertiaire du massif de Platé (Haute-Savoie). Géol. alpine 51, 83-127

p.84: La Formation brune: à patine brun roussâtre; elle montre une dominante calcaréo-argileuse et peut être localement conglomératique; elle renferme de nombreux Gastéropodes et Lamellibranches qui constituent le plus souvent de véritables lumachelles, associés à des débris végétaux, et montre quelquefois des pistes de Vers; interprétée comme saumâtre, elle correspond aux couches des Diablerets; cette formation montre néanmoins quelquefois des influences marines nettement affirmées: incursions de Nummulites, perforations de galets de certains de ses niveaux conglomératiques; ces incursions marines correspondent en fait à des intrications précoces du faciès sus-jacent.
Révision
Pairis J.L., Bellières J., Rosser J. (1992) : Feuille Cluses. Carte géol. France 1/50'000, Notice explicative 679

p.46: La Formation brune est représentée sur tout le massif de Platé, et très localement dans les Bornes. Elle est localisée dans des chenaux (fig. 3 et 4), paléovallées anténummulitiques allongées le long des zones de fractures N 50 et subméridiennes qui les déterminent (chenal des Platières, des Challenles, de l'Épine dans Platé: fig. 3 et 4; dépressions des Fontaines et du Nord-Est du Bargy dans les Bornes, du Vallon dans le Haut-Giffre). Épaisse d'une centaine de mètres parfois (maximum), elle est constituée de calcaires argilo-gréseux et de marnes plus ou moins sableuses à patine brun roussâtre et peut montrer des passées conglomératiques locales. Elle renferme de nombreux gastéropodes et lamellibranches qui constituent parfois de véritables lumachelles, auxquelles s'associent des débris végétaux. Localement se développent des horizons charbonneux importants au toit de cette formation qui montre ainsi, dans le chenal de l'Épine, 1m de lignite (qui a été exploité à la mine de Pernant) avec Natica vapincana, Cerithium plicatum, C. vivarii alpinum, C. trochleare, Meretrix villanovae, Cyrena convexa, Cardium rouyanum. Formation accumulée sous influence deltaïque nette dans un fond de golfe, elle correspond, pro parte, aux «couches des Diablerets» des auteurs suisses. Elle montre, localement, des influences marines plus affirmées: minces horizons à nummulites (N. chavannesi, N. garnieri) des secteurs de Pernant (chenal de l'Épine), du lac de Gers et du versant ouest des Grandes-Platières, accompagnés parfois d'une perforation des galets des niveaux conglomératiques. Ces manifestations franchement marines correspondent à des intrications latérales précoces du faciès de la Formation grise qui se développera au-dessus (fig. 9).
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