Gompholithe des Brenets

Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
Les-Brenets-Nagelfluh
Français
Gompholithe des Brenets
Italiano
Conglomerato dei Brenets
English
Les Brenets Conglomerate
Origine du nom

Les Brenets (NE)

Variantes historiques
terrain marin inférieur = Tongrien (Desor & Gressly 1859, Greppin), Tongrien des Brenets (Jaccard 1869), gompholithe des Brenets (Rollier 1893), Tongrien = conglomérat adossé au Portlandien renversé de l'arête du Châtelard (Schardt 1902), Tongrien des Brenets = Miocène moyen = Vindobonien (Rollier 1912a), Gompholite des Brenets (Duplaix & Guillaume 1962b), Molasse des Brenets

Hiérarchie et succession

Limite inférieure
Formation du Twannbach, dont la surface sommitale est criblée de trous de Pholades.

Âge

Âge au sommet
  • Miocène
Âge à la base
  • Miocène

Paléogéographie et tectonique

  • OMM-II
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Définition
Désor E., Gressly A. (1859) : Etudes géologiques sur le Jura neuchâtelois. Mém. Soc. Sci. nat. de Neuchâtel 4/1, 159

p.23: Terrain marin inférieur ou Tongrien Il existe sur les confins du canton, près des Brenets, des lambeaux d'un terrain marin évidemment inférieur à la molasse d'eau douce et qui, par ses fossiles, paraît se rapporter aux dépôts de l'étage tongrien, tels qu'ils se montrent dans le Jura septentrional, à Delémont, Laufon, aux environs de Bâle et dans le bassin alsatique. C'est une sorte de béton, formé de cailloux jurassiques ou néocomiens, souvent perforés de pholades et empâtés dans des marnes jaunes. Sa présence est trop limitée pour qu'il puisse être d'aucune ressource spéciale. C'est l'équivalent du groupe marin moyen de M. Greppin. Nous y avons retrouvé quelques-uns des fossiles caractéristiques du Tongrien, entre autres l'Ostrea callifera qui est assez abondante.
Révision
Jaccard Auguste (1869) : Description géologique du Jura vaudois et neuchâtelois. Matér. Carte géol. Suisse 6, 340 pages

p.112: § 87 Tongrien des Brenets. Lorsqu'après avoir franchi le petit tunnel du Châtelard, ouvert dans la roche Portlandienne, on pénètre dans le vallon des Brenets, on se trouve subitement en présence d'une formation de nagelfluh ou poudingue avec cailloux de grosseur variable, depuis celle d'une noisette à celle d'un oeuf. Ces cailloux gisent dans un limon sabloneux, et appartiennent aux roches jurassiques et néocomiennes; ils sont bien arrondis et elliptiques, souvent perforés par les pholades ou recouverts de bryozoaires fins et délicats. Un véritable lit de grosses huitres (Ostrea callifera) est subordonné à ce dépôt, et trahit la direction des strates, qui plongent au sud-est sous les calcaires Portlandiens renversés. La surface du dernier banc, contre lequel s'appuie ce poudingue tertiaire, est criblée de trous de pholades, ce qui indique que le dépôt s'est formé alors que les couches du Jura étaient déjà en partie soulevées.
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