Paragneiss du Mont Mort

Retour à Complexe gneissique du Ruitor

Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,20%,32%,14%)
Couleur RGB
R: 220 G: 175 B: 150
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme informel

Nomenclature

Deutsch
Mont-Mort-Paragneis
Français
Paragneiss du Mont Mort
Italiano
Paragneiss del Mont Mort
English
Mont Mort Paragneiss
Origine du nom

Mont Mort (VS), à la frontière italo-suisse

Variantes historiques
gneiss à minéraux (Oulianoff 1958), Ensemble du Mont-Mort = micaschistes (à staurotide) du Mt. Mort (Burri 1983), ensemble du Mont Mort (Burri & Marro 1993, Gouffon 1993), Mont-Mort metapelites = Mont-Mort paragneiss = Mt-Mort paragneiss (Bussy et al. 1996b), Mont-Mort metapelites = Mont Mort unit (Giorgis et al. 1999)
Remarques nomenclatoriales
Burri 1983, Thélin 1992

Composants

Minéraux
  • sillimanite
  • biotite
  • staurotide
  • grenat
  • muscovite
  • andalousite

Hiérarchie et succession

Limite supérieure
Comporte à son toit des «gneiss amphibolitiques» (Burri 1983a, b) très semblables à la Formation de Lirec.
Limite inférieure
Repose sur les amphibolites rubannées de l'Ensemble de Bourg-St-Pierre.

Âge

Âge au sommet
  • Paléozoïque
Âge à la base
  • Paléozoïque
Méthode de datation
métamorphisme varisque à 330 +/-2 Ma (U/PB monazite: Bussy et al. 1996)

Géographie

Région-type
Grand St. Bernard (VS)

Paléogéographie et tectonique

Paléogéographie
terrane briançonnais :

microcontinent briançonnais

Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire
Métamorphisme
polycyclique
Faciès métamorphique
  • faciès à amphibolites

Références

Définition
Burri Marcel (1983) : Le front du Grand St-Bernard du val d'Hérens au val d'Aoste. Eclogae geol. Helv. 76/3, 469-490

p.473: L'Ensemble du Mont-Mort (petit sommet sur la frontière, au sud du col) n'est pas tectoniquement séparé du précédent, mais il est pétrographiquement bien individualisé: il s'agit des «gneiss à minéraux» d'OuLiANOFF (1958). Ce sont des micaschistes et des gneiss à grenat dans la partie externe, suivis de gneiss à grenat et staurotide dans la partie moyenne et se terminant par une étroite bande de gneiss amphibolitiques à la partie la plus interne de l'Ensemble. Le grain grossier, la patine sombre, les surfaces rugueuses de ces roches permettent de les reconnaître au premier coup d'oeil. La staurotide y est souvent altérée en sericite et chloritoïde; la sillimanite s'y trouve sous son habitus fibrolitique, associée à des biotites rouges de grande taille et l'andalousite frappe par sa limpidité. Les amphibolites n'ont pas livré de grenat, mais elles peuvent contenir jusqu'à 20% de sphène (tabi. 2, colonnes 6 et 7). Du point de vue des textures, le phénomène remarquable est que ces minéraux, généralement de grande taille (facilement 5 mm) possèdent souvent leurs formes cristallines propres.
haute de page