«Couches de Montévraz-La Combert»

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Représentation et statut

Couleur CMYK
N/A
Couleur RGB
R: 125 G: 125 B: 125
Rang
Formation lithostratigraphique
Usage
Ce terme n'est pas en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
«Montévraz-La-Combert-Schichten»
Français
«Couches de Montévraz-La Combert»
Italiano
«Strati di Montévraz-La Combert»
English
«Montévraz-La Combert Beds»
Origine du nom

Montévraz (FR) et colline de La Combert (FR)

Variantes historiques

Marine Nagelfluh Gibloux - Pont-la-Ville - Montévraz - Guggisberg (Früh 1890), Poudingue de Montévraz (de Girard 1901), Poudingue subalpin et Molasse marine (p.p.) (Gilliéron 1885), Couches de Montévraz-La Combert (Emmenegger 1962, Habicht 1987)

Links

Description

Épaisseur
430 m à La Feyla, 300 m au Pratzey et 225 m à La Combert (Emmenegger 1962).

Paléogéographie et tectonique

  • OMM-II
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Définition
Emmenegger Charles (1962) : Géologie de la région sud de Fribourg. Bull. Soc. Frib. Sc. nat. 49

p.63: Si les Couches de Montévraz-La Combert sont connues depuis fort longtemps dans la littérature géologique par les riches gisements fossilifères qu'elles renferment, elles n'ont par contre jamais fait l'objet d'une description stratigraphique détaillée. Il faut reconnaître que la chose est malaisée: en effet, les affleurements assez dispersés à Montévraz ne permettent guère de suivre une section complète dans la série. A La Combert, les conditions d'observation sont plus défavorables encore, en raison de l'épaisse couverture morainique. A cela s'ajoutent les difficultés dues aux nombreuses variations de faciès et aux conditions tectoniques tourmentées de la région. Les gisements de Montévraz-La Combert ont été décrits pour la première fois par B. Studer qui les parallelise aux Couches du Belpberg (1853). V. Gilliéron (1885) confirme cette interprétation lorsqu'il écrit : «C'est la continuation des gisements encore plus riches de la région au midi de Berne». Par la suite, les Couches de Montévraz-La Combert ont été signalées également par d'autres auteurs : tels sont R. de Girard (1901), E. Dillenius (1911), H. Kurberg (1919), H. Buess (1920) et J. Tercier (1928). Remarquons que R. Girard et H. Buess les rangent, à tort, dans le Burdigalien. Mais par la suite, R. Rutsch qui a examiné les collec¬ tions de fossiles des musées de Fribourg et de Bâle conclut qu'aux points de vue lithologique et faunistique, les Couches de Montévraz- La Combert sont l'homologue des Couches helvétiennes du Belpberg (1928, p. 69).

Extension, puissance: L'Helvétien forme une bande de terrain presque continue de l'W vers l'E, entre la Sarine et la Gérine, dans la partie méridionale de la carte. Son extension la plus grande est réalisée à Montévraz-La Feyla le Berri ou Derrière-Château), où la morphologie traduit la présence de bancs de poudingues inclinés légèrement vers le S. L'affleurement le plus oriental est très typique de cette morphologie : c'est la petite croupe boisée sur laquelle est bâtie l'église de St. Silvester. La puissance totale des Couches de Montévraz-La Combert, mesurée à partir des premiers bancs de poudingues jusqu'au sommet de La Feyla atteint 430 m. environ. Cette valeur n'est cependant pas applicable à l'ensemble du terrain. Elle est due surtout au développement de l'horizon des poudingues de La Feyla. La montée axiale de l'anticlinal principal de la Molasse a pour conséquence une réduction de l'Helvétien vers l'W, par suite de phénomènes d'érosion. Ainsi, au Pratzey il n'atteint plus que 300 m, puis 225 m à La Combert.

Révision
Habicht J. K. A. (1987) : Schweizerisches Mittelland (Molasse). Internationales Stratigraphisches Lexikon Vol.1 Fasc.7b

MONTEVRAZ - LA COMBERT, COUCHES DE
OMM ; Helvétien
Emmenegger, ch. (1962): Géologie de la région sud de Fribourg. Molasse du plateau et Molasse subalpine. - Bull. Soc. fribourg. Sci. nat. 51, p.5.
Originalzitat: «Si les Couches de Montévraz — La Combert sont connues depuis fort longtemps dans la littérature géologique par les riches gisements fossilifères qu'elles renferment, elles n'ont par contre jamais fait l'objet d'une description stratigraphique détaillée. II faut reconnaître que la chose est malaisée: en effet, les affleurements assez dispersés à Montévraz ne permettent guère de suivre une section complète dans la série. A La Combert, les conditions d'observation sont plus défavorables encore, en raison de l'épaisse couverture morainique. A cela s'ajoutent les difflcultés dues aux nombreuses variations de faciès et aux conditions tectoniques tourmentées de la région.»
Typlokalitäten: vgl. >>> «Feyla, Poudingue de la», >>> «Pratzey, Grès conglomératique du», und >>> «Poudingue et grès de base».
Lithologie: Emmenegger 1962: 65 gliedert die Couches de Montévraz-La Combert wie folgt:
4.    Poudingue de La Feyla ( ± 260 m) (>>>)
3.    Couches marno-grèseuses fossilifères ( ± 150 m) (>>> )
2.    Grès conglomératique du Pratzey (70-150 m) (>>>)
1.    Poudingue de base (5-30 m) (>>> )
Die Schichtfolge, die Emmenegger mit dem vorläufig informalen Namen Couches de Montévraz - La Combert zusammenfasst, war schon Studer (1853a), Gilliéron (1885), Früh (1890), de Girard (1901), Dillenius (1911), Kurberg (1919), Buess (1921) und Rutsch (1928a: 68) bekannt; Boegli (1972: 92) korreliert sie mit den Couches du Gibloux (>>> Gibloux, Couches du)
Fossilführung: Emmenegger (1962: 72) gibt eine ausführliche Fossilliste: Foraminiferen, Korallen, Bryozoen, Mollusken, Echinidentrümmer, Balaniden, Ostracoden, Fischzähne und Pflanzenreste, ferner Problematika («Schraubensteine», «Steinzylinder»).
Alter: de Girard und Buess hatten die Fossilschichten von Montévraz - La Combert als Burdigalien eingestuft. Die Molluskenfauna kann jedoch mit Sicherheit dem Helvétien s.str. zugewiesen werden.
Literatur: Boegli 1972: 92, 93, Tab.; Dillenius 1911: 23; Emmenegger 1962: 16, 63-77, 80; Früh 1890: 108; Gilliéron 1885: 385ff.; de Girard 1901: Tabelle; Kurberg 1919: 20ff.; Rutsch 1928a: 68; 1929: 53ff.; Studer 1853a: 281.

  • Poudingue de La Feyla

    Name Origin

    Colline de Derrière-Château = La Feyla (FR)

    Rang
    unité lithostratigraphique
    Statut
    terme local (informel)
    En bref

    Poudingue polygénique grossier et mal trié du sommet des Couches de Montévraz-La Combert (OMM-II), avec galets et blocs de calcaire et grès divers (y compris flysch et molasse chattienne dans les parties sommitales), quartzite, granite rouge et vert, radiolarite. De petites lentilles marno-gréseuses remplies de fossiles marins s'intercalent dans la série.

  • «Couches marno-gréseuses fossilifères»

    Rang
    Membre lithostratigraphique (Sous-formation)
    Statut
    terme incorrect (abandonné)
    En bref

    Succession de marnes et de grès pétris de fossiles dans la partie moyenne des Couches de Montévraz-La Combert (OMM-II, cf. "Petrefaktenlager" des Couches du Belpberg). Présence locale d'un horizon de grès coquillier vers le sommet.

  • Grès conglomératique du Pratzey

    Name Origin

    Le Pratzey = Le Pratzet (FR)

    Rang
    unité lithostratigraphique
    Statut
    terme local (informel)
    En bref

    Grès calcaire très grossier à conglomératique de la partie moyenne des Couches de Montévraz-La Combert (OMM-II), avec galets de radiolarite, calcaire siliceux et quartzite, ainsi que des nodules marneux remaniés et de nombreux débris de coquilles.

  • «Poudingue de base» (du Gibloux)

    Rang
    unité lithostratigraphique
    Statut
    terme incorrect (mais utilisé de manière informelle)
    En bref

    Poudingue de la base des Couches de Montévraz-La Combert (OMM-II), avec galets de quartzite dominants, calcaires divers et radiolarites.

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