Poudingue de La Feyla

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Représentation et statut

Couleur CMYK
N/A
Couleur RGB
R: 125 G: 125 B: 125
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme n'est pas en usage.
Status
terme local (informel)
Discussion du statut

Nomenclature

Deutsch
La-Feyla-Nagelfluh
Français
Poudingue de La Feyla
Italiano
Conglomerato della Feyla
English
La Feyla Conglomerate
Variantes historiques

Poudingue de Montévraz (Gilliéron 1885), Poudingue de La Feyla (Emmenegger 1962, Habicht 1987)

Description

Épaisseur
Environ 260 m (Boegli 1972).

Hiérarchie et succession

Unité hiérarchiquement supérieure

Paléogéographie et tectonique

  • OMM-II
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Définition
Emmenegger Charles (1962) : Géologie de la région sud de Fribourg. Bull. Soc. Frib. Sc. nat. 49

p.67: 4. Le poudingue de La Feyla

Cet horizon lithologique surmonte à Montévraz les couches fossilifères. Sa puissance peut être estimée à + 260 m à la Feyla. Ses caractères distinctifs sont les suivants :

a) La dimension des galets est souvent énorme. Les galets de 50-60 cm. de diamètre sont très répandus. Le plus grand que j'aie mesuré, à La Feyla, est un grès à Lithothamnies (Flysch) atteignant 1,20 m. de diamètre.

b) Le ciment est souvent très lâche : il s'agit d'un grès fin calcaire ou d'un grès marneux formant des traînées irrégulières entre les gros galets.

c) Toute forme de classement granulométrique est absente : les éléments très grossiers voisinent avec des poches de Nagelfluh très fine.

d) Dans la Nagelfluh s'intercalent, à diverses hauteurs, de petites lentilles marno-gréseuses remplies de fossiles marins identiques à ceux des niveaux fossihfères de l'horizon 3.

e) Le ciment lui-même renferme, jusqu'au sommet de La Feyla, des débris d'Huîtres ou de Cardium. A d'autres endroits se sont formées des accumulations de restes de végétaux, assimilables à des racines de plantes.

f) Entre les bancs de poudingues on note çà et là des intercalations de petites couches de grès plaquetés jaunâtres, de granulometrie fine à moyenne, où sont conservées de belles empreintes de feuilles (S de la Feyla au bord de la route; E de La Feyla aux lieux-dits « Le Stald » et « La Mùlimatta »).

Révision
Habicht J. K. A. (1987) : Schweizerisches Mittelland (Molasse). Internationales Stratigraphisches Lexikon Vol.1 Fasc.7b

FEYLA, POUDINGUE DE LA
OMM ; Helvétien
Emmenegger, ch. (1962): Géologie de la région sud de Fribourg. Molasse du plateau et Molasse subalpine. - Bull. Soc. fribourg. Sci. nat. 51, p.67.
Originalzitat: «Cet horizon lithologique surmonte à Montévraz les couches fossilifères. Sa puissance peut être estimée à +260 m à la Feyla.» Emmenegger 1962: 65,67.
Typlokalität: La Feyla bei Montévraz (FR), LK-Blatt 1205 Rossens, Koord. 581.420/174.800.
Ein Typusprofil ist noch festzulegen.
Lithologie: Z.T. sehr grobgeröllige (max. Geröllgrösse 1,20 m: Lithothamnien-Sandstein, Flysch), Kalknagelfluh mit Mergel-Interkalationen, welche marine Mollusken enthalten. Auch im Bindemittel treten Austern und Cardien auf. Einzelne Partien sind polymikt.
Der Geröllbestand (s. Emmenegger 1962: 68) setzt sich ganz überwiegend aus Kalken und Sandsteinen zusammen, darunter viel Flysch und Molasse-Sandsteine, untergeordnet auch Granite. Die La Feyla-Nagelfluh bildet das direkte Hangende der fossilreichen Couches marno-grèseuses fossiliferes (>>>) die mit dem Typus des Helvétien korreliert werden können (Korrelation 1. Ordnung). Geröllbestand und Geröllgrösse erinnern an die Sädel-Nagelfluh (>>>) der Region S von Bern.
Fossilinhalt: Nach Emmenegger (1962: 68) finden sich in den sandigen Mergeln dieselben Mollusken wie in den liegenden Couches marno-grèseuses (>>>). In der Matrix der Konglomeratbänke Austern, Cardien und Pflanzenreste.
Alter: Die Nagelfluh von La Feyla bildet die oberste Abteilung der Couches de Montévraz - La Combert (>>>) und liegt über den Couches marno-grèseuses fossiliferes (>>>), die aufgrund ihrer Fauna mit dem Helvétien korreliert werden können. Boegli parallelisiert die La Feyla-Nagelfluh mit dem Poudingue de la Sapallaz (>>>) am Mont Gibloux.
Literatur: Boegli 1972: 94; Emmenegger 1962: 65, 67 ff., 81.

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