Tidalites de Mouchard

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Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
Membre lithostratigraphique (Sous-formation)
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
Mouchard-Tidalit
Français
Tidalites de Mouchard
Origine du nom

Mouchard (France)

Variantes historiques

Tidalites de Mouchard (Enay et al. 1988, BRGM-Doubs)

Description

Épaisseur
12 m à la localité-type, max. 20 m à Clerval (Enay et al. 1988).

Hiérarchie et succession

Unités sus-jacentes

Âge

Âge au sommet
  • Oxfordien moyen
Âge à la base
  • Oxfordien moyen
Méthode de datation

Par encadrement: sommet de la zone à Transversarium ou év. base de la zone à Bifurcatus (Enay et al. 1988).

Paléogéographie et tectonique

  • Malm du Jura
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Révision
Enay Raymond, Contini Daniel, Boullier Annick (1988) : Le Séquanien-type de Franche-Comté (Oxfordien supérieur): datations et corrélations nouvelles, conséquences sur la paléogéographie et l'évolution du Jura et régions voisines. Eclogae geol. Helv. 81/2, 295-363

p.302: B. Les Tidalites de Mouchard

Synonymie Calcaires à Natices, Contejean (1858)

Ce membre est bien développé et entièrement visible à l'entrée nord de la déviation de Mouchard sur la RN 83, où son épaisseur atteint 12 m (fig. 1). Elle est constituée de bancs calcaires à stratification plane parallèle, finement laminés, en calcaire pratiquement pur et avec un certain pourcentage de marnes. Dans certains bancs la bioturbation est plus ou moins développée jusqu'à faire disparaître complètement la lamination et même donner un aspect bréchique au calcaire. La surface supérieure est rubéfiée. Non loin de Mouchard, à Samson, la même série, dont l'épaisseur se réduit à 5,50 m seulement, se termine par un banc à structures fenestrées dont la surface taraudée supporte les «Marnes de Besançon».

Cette unité, plus constante que la précédente, est visible dans tous les profils situés au nord du faisceau salinois. Sa puissance est très variable d'une coupe à l'autre: elle atteint 14 m à Ornans, tombe à 7 m dans les environs de Besançon, passe par un maximum de 20 m à Clerval, pour redescendre à 10 m vers Ecot; elle n'atteint pas tout à fait 10 m à Damparis, près de Dole.

Les Tidalites de Mouchard renferment de nombreux indices d'émersion; des fentes de dessiccation à Ornans, Besançon (bancs prismatiques des géologues bisontins), Clerval et Ecot, ainsi que des structures fenestrées. Il faut également signaler qu'à Ornans le membre débute par une brèche à cailloux noirs et les premiers niveaux laminés renferment des lentilles de lignite. A Besançon, le sommet des Tidalites de Mouchard contient des tiges et des fructifications de Characées (Bulle et al. 1968).

Enfin, c'est dans cette unité qu'apparaissent les premières arrivées terrigènes sur la plate-forme carbonatée «rauracienne», sous forme de très fins grains de quartz et d'argile.

Ce membre n'a livré aucune ammonite et il est peu probable qu'il en renferme; il est par conséquent difficile de dire s'il se place au sommet de la zone à Transversarium ou à la base de la zone à Bifurcatus. Mais dans les régions de «plates-formes carbonatées», il forme le sommet de la première séquence lithoclinale oxfordienne qui, dans les régions de «bassins», se termine au sommet de la zone à Transversarium.

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