Dolomie de Beauregard

Darstellung und Status

Farbe CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
lithostratigraphische Einheit
Gebrauch
Element ist in Gebrauch
Status
lokaler Begriff (informell)

Nomenklatur

Deutsch
Beauregard-Dolomit
Français
Dolomie de Beauregard
Herkunft des Namens

Beauregard (VS)

Historische Varianten

Kalkmauer von Beauregard (Gerlach 1869), Dolomit von Beauregard (Jäckli 1950), Dolomie de Beauregard (Rutsch et al. 1966)

Beschreibung

Mächtigkeit
Env. 400 m.

Komponenten

Fossilien
  • Korallen
  • Gastropoden
  • Crinoideen

Hierarchie und Abfolge

Obergrenze

"Schistes de Casanna" de la Zone Houillère interne

Untergrenze

quartzites infra-triasiques

Alter

Alter Top
  • Ladinien
Alter Basis
  • Anisien
Datierungsmethode

Worthenia hausmanni (Giebel), Omphaloptycha cf. gregaria (Schloth.), Neritaria cf. prior var. cognata Picard (Ellenberger 1958)

Geografie

Geographische Verbreitung
Entre Chippis et Finges/Pfyn.
Typlokalität
  • Beauregard (VS)
    Merkmale des Ortes
    • typische Fazies
    Zugänglichkeit des Ortes
    • Strassenanschnitt / Bahnanschnitt
    Koordinaten
    • (2608550 / 1125350)
    Notizen
    • R. Trümpy in: Rutsch et al. 1966

Paläogeografie und Tektonik

  • Briançonnais-Trias
Paläogeografie
Subbriançonnais Domain
Tektonische Einheit (bzw. Überbegriff)

Referenzen

Erstdefinition
Gerlach Heinrich (1869) : Die penninischen Alpen, Beiträge zur Geologie der Schweiz. Neue Denkschriften allg. Ges. ges. Natf. 23

Eine ähnliche, weit kleinere und etwas dunklere Kalkmasse liegt nördlich unter der vorigen [Pontiskalk], am östlichen Eingange in's Anniviersthal. Es ist dieses die 1/2 Kilometer breite steile Kalkmauer von Beauregard, welche von Chippis bis Pfyn sich erstreckt.
Neubearbeitung
Rutsch R. F., ... (1966) : Alpes suisses et Tessin méridional. Lexique stratigraphique international, vol. 1 Europe, fasc. 7c

DOLOMIE DE BEAUREGARD (Trias moyen ; Penninikum)

H. Gerlach (1869: 62) mentionne déjà le «mur calcaire de Beauregard, qui s'étend de Chippis à Pfyn» (Finges, Valais central). Le terme prend sa signification stratigraphique chez R. Jaeckli (1950), dans: Geologische Untersuchungen in der Stirnzone der Mischabeldecke zwischen Rechy, Val d'Anniviers und Visp, p.69. La localité type se trouve sur la route Sierre-Val d'Anniviers, coord. 608.550/125.350/790.

La dolomie de Beauregard se trouve dans les écailles frontales de la nappe du Grand St-Bernard; elle repose sur des quartzites infra-triasiques, qui recouvrent à leur tour le Carbonifère de Chippis, et elle est chevauchée par des «Schistes de Casanna». D’après R. Jaeckli, elle occuperait une position synclinale. II s'agit d'un équivalent plus externe des calcaires des Pontis (>>>). La dolomie de Beauregard se rattache au domaine paleogeographique subbriançonnais.

Épaisse de 400 m environ, la série de Beauregard comprend d'abord des calcaires cristallins sombres, en petits bancs, puis des dolomies grises assez massives. Des brèches intraformationnelles se trouvent surtout vers le milieu de la série. Jaeckli signale des pseudomorphoses d’après des cristaux de barytine.

La dolomie de Beauregard est une des rares formations fossilifères du Pennique valaisan. R. Jaeckli signale des Gastéropodes et des Crinoïdes indéterminables dans la partie du toit, des Coraux un peu plus bas. F. Ellenberger (1958) a pu degager une faunule anisienne des niveaux inférieurs, dont Worthenia hausmanni (Giebel), Omphaloptycha cf. gregaria (Schloth.), Neritaria cf. prior var. cognata Picard et des Dentales. Comme les calcaires des Pontis, la dolomie de Beauregard représenterait le Trias moyen (Anisien-Ladinien).

Littérature: F. Ellenberger (1958); H. Gerlach (1869); H. Jaeckli (1950).
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