«Dubisien» (sensu Désor & Gressly 1859)

Représentation et statut

Couleur CMYK

N/A

Couleur RGB

R: 125 G: 125 B: 125

Rang

unité lithostratigraphique

Usage

Ce terme n'est pas en usage.

Status

terme obsolète (abandonné)

Nomenclature

Deutsch

«Dubisien» (sensu Désor & Gressly 1859)

Français

«Dubisien» (sensu Désor & Gressly 1859)

Italiano

«Dubisiano» (sensu Désor & Gressly 1859)

English

«Dubisian» (sensu Désor & Gressly 1859)

Origine du nom

Dubis = «la Noire», nom gaulois du Doubs.

Variantes historiques

terrain dubisien = marne dubisienne = terrain d'eau douce infra-néocomien du Jura (Désor & Gressly 1859 p.45), étage dubisien (Désor 1864b), Purbeckien (Désor 1864c), Dubisien (Dreyfuss et al. 1956, Waibel & Burri 1961), Süsswasserablagerungen des Infra-Néocomien

Links

Synonymes

Purbeckien (du Jura)

Marne de Villers-le-Lac

Hiérarchie et succession

Limite supérieure

calcaire dolomitique du Virgulien = Fm. de Twannbach

Limite inférieure

marne valanginienne

Âge

Âge au sommet

• Berriasien

Âge à la base

• Berriasien

Géographie

Région-type

Doubs (France)

Localité-type

• Villers-le-Lac (Doubs, France)
  Coordonnées
  • (2541500 / 1212400)
  Note
  • <p>Localité-type des Marnes de Villers-le-Lac (et du Dubisien).</p>
• La Sauge = Chambrelien (NE)
  Particularités du site
  • typische Fazies
  Accessibilité du site
  • Strassenanschnitt / Bahnanschnitt
  Coordonnées
  • (2552635 / 1202530)
  Note
  • Desor & Gressly 1859 p.115, Waibel & Burri 1961

Paléogéographie et tectonique

• Crétacé du Jura

Termes génériques

• Jura :
  Juragebirge

Type de protolithe

• sédimentaire

Métamorphisme

non métamorphique

Références

Définition

Désor E., Gressly A. (1859) : Etudes géologiques sur le Jura neuchâtelois. Mém. Soc. Sci. nat. de Neuchâtel 4/1, 159

p.45: Ce n'est pas sans quelque hésitation que nous inscrivons ce nouveau nom pour désigner un terrain peut-être trop insignifiant par sa puissance, mais qui, à d'autres titres, ne laisse pas que de mériter quelque attention.

Il y a longtemps que les géologues français en décrivant les terrains néocomiens du département du Doubs, de l'Ain et du Jura ont signalé à la base de ce terrain un groupe de marnes noires ou grises ordinairement sans fossiles, mais remplies d'amas de gypse.

Pendant longtemps ces marnes furent considérées comme faisant partie du terrain néocomien. Plus tard on reconnut qu'elles renfermaient des débris de coquille d'eau douce. On les sépara alors du Néocomien pour en faire l'équivalent du Wealdien d'Angleterre. Nous avons nous-mêmes partagé cette manière de voir qui nous paraissait très naturelle. Peu à peu, cependant, d'autres opinions se firent jour. On posa en fait, que puisque le Néocomien n'existe pas en Angleterre et que les dépôts que l'on avait envisagés comme tels ne sont autre chose que notre Aptien, il fallait chercher l'équivalent du néocomien dans le Wealdien, et que, dès lors, le terrain d'eau douce infra-néocomien du Jura ne pouvait plus être parallisé avec le Wealdien, mais devait correspondre aux couches d'eau douce de Purbeck, tandis que le Valangien en représenterait les couches marines.

Révision

Dreyfuss M., ... (1956) : Jurassique s.str. (France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg). Lexique stratigraphique international Vol.1 Fasc.4a V