Calcaire d'eau douce de Grilly
Représentation et statut
- Couleur CMYK
- (0%,11%,72%,8%)
- Couleur RGB
- R: 235 G: 210 B: 65
- Rang
- Formation lithostratigraphique
- Usage
- Ce terme est en usage.
- Status
- terme local (informel)
Nomenclature
- Deutsch
- Grilly-Süsswasserkalk
- Français
- Calcaire d'eau douce de Grilly
- Italiano
- Calcare d'acqua dolce di Grilly
- English
- Grilly Freshwater Limestone
- Origine du nom
-
Grilly (France), SW Divonne-les-Bains
- Variantes historiques
- Calcaire de Grilly (Jayet 1964, Weidmann 1984), Calcaires de Grilly (Rigassi 1957, Michel 1966, Ducloz 1983, Arn et al. 2005), calcaires oligocènes de Grilly (Michel 1965), Calcaires Inférieurs = Calcaires de Grilly (Platt 1992)
Description
- Épaisseur
- 1m à la localité-type (Jayet 1964), 18 m dans le sondage Messery-1 (Arn et al. 2005)
Âge
- Âge au sommet
-
- Rupélien
- Âge à la base
-
- Rupélien
- Méthode de datation
- Zones à mammifères paléogènes MP22? à MP25? (Arn et al. 2005), Plebecula ramondi du Chattien (Michel 1965), ou par encadrement: anté-MP30 (Kissling 1974), antérieur aux zones à microcera et ungeri (équivalents de l’intervalle mammalien allant de MP24 à MP29 ; Berger 1986, Aguilar et al. 1997).
Géographie
- Extension géographique
- Occurence sporadique à Grilly (voie ferrée au SW et route de Mourex) et Arbère.
- Localité-type
-
-
Grilly (France)
Particularités du site- typische Fazies
- (2497720 / 1131680)
-
Grilly (France)
Paléogéographie et tectonique
-
- USM-J
- Paléogéographie
- Bassin d'avant-pays nord-alpin
- Type de protolithe
-
- sédimentaire
- Métamorphisme
- non métamorphique
Références
- Définition
-
1964) :
Feuille 1281 Coppet. Atlas géol. Suisse 1:25'000, Notice expl. 46
(
p.7: Le long de la voie ferrée de Grilly et au Nord de la route qui conduit de Grilly à Mourex (497,8/131,8) apparaît un calcaire gris d'aspect mat qui repose directement sur l'Urgonien; il contient des galets d'Urgonien empruntés au substratum et de grandeur variable ainsi que de petits galets de calcaire noir, les grains de quartz y sont assez abondants. On y observe aussi des traînées brunâtres et des débris recristallisés attribuables à des Lamellibranches ou à des Ostracodes. Il n'y a pas de fossiles déterminables. Nous désignons ce sédiment sous le nom de Calcaire de Grilly. Il semble qu'en un point il soit recouvert par des argiles sidérolithiques (497,7/131,5), l'âge serait alors éocène. L'épaisseur est très faible, 1 m environ. On n'a pas pour l'instant repéré de gisements semblables au pied du Jura méridional, les comparaisons ne peuvent qu'être lointaines. Un calcaire que nous estimons être semblable a été signalé près d'Annecy à la colline de Lovagny. Plus loin au Roc de Chère et déjà dans les chaînes subalpines, on trouve une brèche à matrice rouge d'âge éocène qui n'est pas sans analogie avec celle de la base du calcaire de Grilly. Sur la feuille de Coppet, un second gisement peut être cité, il s'agit du même calcaire gris-mat se trouvant au centre du village d'Arbère. Un âge oligocène ne saurait être complètement écarté.
- Révision
-
2002) :
Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.
p.18: Sur la base de la présence d’un Plebecula ramondi au sommet du Calcaire de Grilly (France), MICHEL (1965) place cette formation dans le Chattien. KISSLING (1974) a recolté au sommet de la série du sondage de Peissy Eomys sp., Pseudocricetodon sp., Blainvillimys sp., indiquant un niveau plus ancien que Coderet (antérieur à MP 30). Il a également récolté des charophytes dans les Calcaires de Grilly, à savoir Tectochara meriani (Heer), Sphaerochara sp., Rhabdochara major Grambas et Paul. BERGER (1986) révise les flores de KISSLING mais ne mentionne pas ces charophytes du Calcaire de Grilly, mais des charophytes récoltées par KISSLING (1974) dans le sondage de Peissy dans la formation des marnes bariolées qu’il attribue aux zones de charophytes : zones à microcera et ungeri, équivalent de l’intervalle mammalien allant de MP24 à MP29 (AGUILAR et al., 1997).
(